Entrevue avec Ernest Dickerson

DixonBrother Jeu 14 Juin - 1:30

Q: Qu’est-ce qui a été la chose la plus amusante à réaliser dans ce premier épisode?

R: Je suis moi-même excité que les fans puissent voir une évolution chez les personnages avec lesquels ils sont familiers. Dans cet épisode, nous présentons Michonne dans toute sa splendeur. Nous faisons connaissance avec elle, et je sais que beaucoup de gens en avaient hâte.

Q: C’est le sixième épisode que vous avez réalisé. Quel est le secret pour créer un excellent épisode de The Walking Dead?

R: Ça commence toujours avec un script. Ça commence avec les scripteurs. J’ai été assez chanceux d’avoir eu un script vraiment très mouvementé avec beaucoup d’action. J’espère que je lui donnerai un côté cinématographique. Ce que j’aime quand je fais cette émission, c’est que chaque épisode est comme un petit film à lui-même; c’est quelque chose de différent qu’il n’y avait pas dans les autres émissions que j’ai faites.

Q: Vous avez réalisé la finale mémorable de la saison deux, avec l’attaque de zombies sur la ferme. Comment c’était de tourner cela?

R: Je pense que beaucoup ont jugé ce que nous avions à faire d’impossible… Il faisait très froid la dernière nuit, environ 27 degrés (Fahrenheit.) Il n’y a rien de plus pathétique qu’un zombie grelottant, alors nous les avons gardés dans l’autobus jusqu’à la dernière minute. Quand la ferme a brûlé, je suis certain qu’ils ont adoré y être.

Q: Vous avez réalisé des épisodes sur un segment d’autoroute, puis dans la forêt, et là, sur une scène. Êtes-vous content d’être entre quatre murs?

R: C’était un peu plus plaisant parce que nous pouvions avoir l’air climatisé là-dedans, mais c’était un environnement très poussiéreux et vraiment graveleux. J’avais de la poussière dans mes cheveux et quand j’éternuais, de la suie noire sortait de mon nez. [Rires] Je pensais que ça serait facile, mais non, pas du tout. Il n’y a rien qui soit facile dans le monde de The Walking Dead.

Q: Glen Mazzara a dit qu’il avait écrit une blague de zombie particulièrement dégoutante pour l’épisode 301. Comment celle-ci se compare-t’elle à l’éviscération du zombie de Woodchuck dans la saison deux?

R: C’est dur à dire, parce que pendant toute la durée du tournage de l’autopsie de Woodchuck, que j’ai appelée l’autopsie de zombie, je me demandais toujours si c’était assez dégoutant.

Q: La saison trois semble aborder la menace humaine plutôt que des zombies. Est-ce que le drame humain est plus familier pour vous en tant que réalisateur?

R: C’est un drame humain après l’apocalypse. C’est un drame humain après que la société se soit complètement désintégrée…. Notre peuple a trouvé le moyen d’éviter une menace, mais maintenant, il y a la menace humaine, et là ils tirent avantage de l’absence de lois et de gouvernement. À qui peut-t’on faire confiance? On reste encore assez dans l’ésotérisme.

Q: Vous avez dit la dernière fois que votre but en tant que réalisateur était de laisser vos acteurs prendre du bon temps. Comment en prenez-vous vous-même?

R: Le jour, il n’y a pas vraiment de répit pour moi. Je ne souffle pas jusqu’à ce qu’on termine, et la plupart du temps, à la fin de la journée, je me prépare déjà pour la prochaine… mais nous aimons tous notre travail.